les oliviers
C'est avec détermination que j'ai redonné vie au champ d'oliviers autrefois abandonné
De la naissance à la renaissance
En 1935, mon arrière-grand-père fit l'acquisition de ces terres
et se lança dans la culture des oliviers, devenant ainsi l'un des pionniers de la coopérative du moulin de Coudoux en 1947.
Malheureusement, en 1956, un redoutable gel décima notre oliveraie, tout comme il ravagea les deux tiers des oliviers de Provence.
Mais la nature des oliviers est telle qu'ils sont éternels,
Ils repartent sur plusieurs pieds à partir de la souche!
Au cours des années 80, le champ fut abandonné et laissé
à la merci des ronces et des chênes qui envahirent peu à peu l'espace.
Mais il est un fait incontestable : les oliviers sont éternels.
Ils ne se laissent pas abattre!
C’est ainsi que, j'ai pris la décision de réhabiliter ces terres,
de redonner vie à ces oliviers qui avaient survécu aux aléas du temps.
Aujourd'hui, je suis fière de voir notre oliveraie retrouver son allure d'antan grâce à mes efforts...
Ma production
Je transporte mes récoltes d'olives au moulin de Coudoux, le dernier moulin totalement dédié aux méthodes traditionnelles dans les Bouches-du-Rhône.
Là-bas, un processus de stockage au grenier est mis en place pour éliminer l'ardence et l'amertume de ces précieuses olives.
Ensuite, les olives sont soigneusement transformées en huile d'olive à l'aide de meules en granit et de presses hydrauliques qui continuent d'utiliser les scourtins, des toiles pour presser la pâte.
Cette méthode permet ensuite de recueillir l'huile à la feuille de manière manuelle, préservant ainsi toutes ses propriétés physico-chimiques.
Ce processus de production d'huile d'olive reprend les méthodes traditionnelles d'autrefois, où le temps était pris pour produire une huile d'exception.
En résulte une huile avec des arômes rappelant l'artichaut cuit et le champignon, ainsi qu'un subtil parfum légèrement cacaoté, une véritable expérience gustative à savourer...